Peinture d’un NMM Acier Simple

Il faut comprendre que la méthode que je vais vous présenter est la version la plus simple, et si vous vous appliquez sur chaque étape, vous verrez que ce n’est pas si compliqué .

Ainsi vous pourrez envisager des versions de NMM plus complexes avec plus de réfections de lumière.

Note :

Certains passages comme le travail au blanc pourra vous paraitre vraiment trop exagéré et ira surement en contradiction avec votre instinct si vous êtes du genre à diluer énormément votre peinture, mais ce sera un mal nécessaire pour avoir une belle intensité et un rendu clean au final !

Je sous couche la lame en noir.
Cela me permet de vous présenter plus facilement les différentes étapes. Evidemment quand vous maîtriserez le principe, vous pourrez sous coucher la lame en gris ou même en blanc si vous êtes plus à l’aise.

Quand j’enseigne cette méthode, j’aime faire tracer de suite les arêtes à l’aide de blanc ainsi que les zones qui prendront le plus la lumière à savoir l’extrémité d’un des plats de la lame et son opposé sur l’autre plat de la lame (si la lame a plus de deux surfaces planes, alors il vous faudra répéter le principe)

Note :
Je conseille fortement de s’équiper d’une peinture blanche de qualité. J’adore le blanc Pro color, ainsi que celui de AK ou encore de Prince August. Mais je vous déconseille surtout le blanc GW qui est vraiment vraiment mauvais (il sèche vite, couvre mal …vraiment une vraie catastrophe)

Ce moment est très pénible mais nécessaire. Il s’agit de diluer sa peinture et de l’appliquer avec le flanc de votre pinceau en poussant la peinture depuis la zone la plus sombre jusqu’à la zone la plus clair votre peinture.
Vous devez démarrer un peu après une petite surface de noir pour laisser vierge une part de zone de noir .

Ne vous précipitez pas. Il s’agira de faire plusieurs passages en limitant petit à petit la zone de travail pour que vos fines couches se juxtaposent et gagnent peu à peu en opacité jusqu’au blanc.

Les résultats sont alors légèrement ‘sales ‘ voir très sales sur vos premier essais mais ce n’est pas grave la prochaine étape pourra adoucir cela.

Je reviens alors sur la zone intermédiaire (entre le blanc et la noir) à l’aide d’Uniform Grey pour adoucir le dégradé.

Prenez soin de bien diluer votre gris et surtout de laisser le temps à la peinture de sécher entre chaque passage.

Note :
Vous pouvez vous dire facilement mais pourquoi ne pas faire l’étape première au gris puis revenir au blanc ensuite. 
Lorsque je donne cours et à force de voir les mêmes réactions, j’ai compris que se lancer au blanc permettait plus facilement d’exagérer les contrastes et d’avoir un rendu probant.
En effet, en passant par l’étape de gris, beaucoup ont tendance ensuite à ne pas insister au blanc et avoir un rendu plus de ‘rocher ‘ que de ‘métal ‘ vu que le contraste est trop faible.

Je reviens ensuite au blanc pour accentuer encore mes contrastes sur la lame. C’est aussi à ce moment que je dose l’intensité que je veux donner aux reflets de lumière en insistant plus au moins avec le blanc Et vis-à-vis de l’entendu de celui-ci.

Enfin, je reviens aussi au noir très dilué pour insister plus ou moins sur les zones d’ombres de sorte à avoir un rendu plus ou moins sombre sur mon résultat final.

Dans la mesure ou vous ne parvenez pas à avoir un dégradé vraiment parfait sur vos zones grises, vous pouvez revenir avec une peinture saturée de votre choix (une couleur vive quoi ^^) que vous allez beaucoup, beaucoup diluer et passer sur les zones intermédiaires en prenant soin de préserver les zones les plus sombres et les zones les plus claires.

En faisant cela, vous aurez différents effets selon la couleur. Et surtout l’œil sera trompé et persévéra moins bien les imperfections de votre dégradé !

Et voilà les amis !

C’est tout pour aujourd’hui mais on se retrouve comme d’habitude la semaine prochaine pour le prochain article !
Et d’ici là je vous remets le planning du mois juste en bas alors hésitez pas à me rejoindre sur mes réseaux ou à venir me soutenir sur Patron!